Bien entendu, j'ai été attirée par ce roman de Barbara Wood dès que j'ai vu le titre ! (pour celles qui ne savent pas, j'utilise parfois Sélénée comme pseudo
)
Séléné a été élevée par Méra, une guérisseuse, durant la Grêce antique. On y découvre sa vie, ponctuée de rituels, de guérison à base de plantes, et c'est peuplé de Dieux et Déesses grecs. Elle tombe amoureuse d'un médecin, mais sa mère lui apprend qu'elle devra se dédier à la Déesse, en devenant à son tour guérisseuse, et doit ainsi rester pure...
A lire si vous aimez la mythologie grecque !!!
Extrait du livre I - Chapitre 1 (Pour vous situer la scène, Séléné et le docteur sont en train d'opérer un marchand)
Elle ferma les yeux et forma mentalement l'image d'une flamme, d'une simple flamme dorée qui brulait doucement, cernée d'obscurité. Elle emplit la vision d'une flamme qui brulait régulièrement jusqu'à ce qu'elle commenca à en sentir la chaleur et qu'elle entendit le doux murmure de son énergie. Séléné se concentra sur cette flamme qui brulait au coeur de son âme. Sa respiration se ralentit et son corps se détendit. Ce processus sembla durer des heures, mais en réalité, tout se passa très vite, juste le temps de rassembler ses forces et de les faires converger sur cette source lumineuse.
Pour ceux qui l'observait, Andréas et ses deux esclaves, elle semblait plonée dans une sorte de sommeil. Son visage ne trahissait rien de l'intense concentration de son esprit. Qui aurait pu deviner les forces qui lentement s'unissaient en elle ? Ils regardaient intrigués la jeune fille, qui le souffle régulier, levait lentement les mains pour les placer juste au dessus du cors agité du marchand. les mains descendirent, tendues, les paumes vers le bas, tous près du corps sans pourtant le toucher, puis elles commencèrent à bouger, d'abord en petit mouvements circulaires, ensuite, graduellement, en mouvement de plus en plus amples, traçant un cercle qui finit par englober le corps entier.
Séléné ne voyait que la flamme. Rien d'autres n'existait. Tout comme Andréas avait dirigé son esprit entièrement sur le crane ouvert, Séléné tendait à présent toutes ses pensées et toute sa force vers l'image de la flamme. Et quand elle la toucha, la chaleur de la flamme sortit de esprit, passa le long de ses bras, traversa ses mains, irradia le corps de l'homme couché. (...)
- Qu'as-tu fait ? demanda Andréas, sourcils froncés (...)
- Je l... lui ai m... montré c... comment dormir. (...) J'ai g...guidé ses é... énergies hors de leurs c... confusion.