Les antidouleurs seraient mauvais pour la production des hormones masculines. vient de mettre en avant les dangers relatifs à une trop grande prise de paracétamol, d'aspirine ou encore indométacine (anti-inflammatoire) en publiant leur étude dans . Les effets de ces médicaments ont été testés sur des échantillons de tissus testiculaires d'hommes. Conclusion : au bout de 24h, la production de testostérone et d'insulin-likefactor 3 baissait. Bernard Jégou, chercheur à l'INSERM, co-auteur de l'étude précise : « Il n'y a aucune raison de s'inquiéter si l'on prend occasionnellement des antalgiques et qu'on respecte les doses maximales autorisées ». Pour le chercheur, le risque concerne uniquement les hommes qui consomment régulièrement de ces médicaments, pendant plusieurs semaines. Exemple : les sportifs. Souvent, les antidouleurs sont ingérés par les athlètes. Néanmoins, la baisse de la testostérone peut aussi avoir un impact sur les performances sportives. Un cercle vicieux dont il faut sortir.
L'expérience in vitro sur les cellules humaines confirme donc le caractère de perturbateur endocrinien du paracétamol et de l'aspirine. L'institut va prolonger ces recherches sur des tissus de testicules foetaux humains, pour en voir les effets possibles sur les bébés lors de la grossesse ou la naissance.
Le paracétamol a été le médicament le plus vendu en 2011 et l'aspirine occupe la 27e position.